Les machines de l'ancien Etat 1878 -1908

I 120 et 121 I Baldwin I 220 I 221 I 030 I 130 I 040 I X2X tender I 030 tender

 

Les 120 et 021 du réseau de l'Etat

Mise à jour 11 janvier 2016 µ

 

1870: 120 série 2171 à 2183

Ces machines construites sous les numéros 101 à 113 par le réseau des Charentes sont inspirées des machines 401 à 447 du PO. Elles ont été construites à Graffenstaden.

Ces machines avaient à l'origine un chassis en partie extérieur au niveau de l'essieu arrière. Ces chassis ainsi que la distribution seront remplacés aux ateliers de Saintes vers 1894 par une disposition plus classique à chassis intérieur.

 

120-502 après transformation du chassis.

Munies de roues motrices de 1.70m, ces machines ont effectuées un service mixte. Elles sont renumérotées 120-501 à 513 en 1909, et circulent jusqu'en 1928.

1873: les 120 série 2201 à 2210

Ces machines proviennent de l'ancienne compagnie d'Orleans à Chalons. Elles étaient très semblables aux machines 030 Bourbonnais à l'exception des essieux moteurs de plus grand diametre.

Les machines avaient été construites en deux lots et se distinguaient par la position du dome, placé sur la virole médiane pour les machines 2201 à 2206, et sur la première virole pour les 2207 à 2210.

La cabine avait à l'origine un abri semi fermé, qui sera remplacé par un abri type Etat ultérieurement.

Locomotive 2206 de l'ex Orléans à Chalons (coll Ph.Willaert)

 

En 1909, les machines 2201 à 2206 sont immatriculées 120-531 à 536, tandis que les 2207 à 2210 deviennent les 120-521 à 524.

Elles ont circulé sur les lignes Chartres- Thouars, Port Boulet - Port de Piles, Montreuil Bellay à La Possonnières, Loudun à Chatelrault, Breuil-Barret à Velluire.

Elles ont été retirées du service entre 1910 et 1921.

1873: les 120 série 2141 à 2152 & 2101 à 2119

Ces machines construites sous les numéros 151 à 162 & 163 à 181 par le réseau des Charentes sont inspirées de machines du PO. Elles ont été construites en deux sous séries: la série 2141 à 2152 présentant la particularité d'un chassis arrière extérieur comme sur la série 2171 à 83.

Machine 120-2146 (coll D.Lalizel)

Elles sont renumérotées 120-514 à 578 en 1909

1873: les 120 série 2001 à 2008

Ces 8 machines proviennent du réseau de la Vendée où elles circulaient sous les numéros 51 à 58. Elles s'inspiraient des machines Forquenot 171 à 264 du réseau d'Orleans.

Machine Vendée n°57

Elles ont été renumérotées 120-001 à 008 en 1909.

 

1875: les 120 série 2161 à 2167

Ces 7 machines ont été construites par la sté Tubize pour la Cie d'Orléans à Rouen. Elles s'inspiraient de machines construites pour les Cie de Lérouville -Sedan et Lille-Valenciennes, elles aussi du groupe Phillipart.

Elles ont essentiellement été utilisées sur les lignes Chartres à Dreux, Chartres Orléans, Chartres à Brou.

Elles ont été retitées du service en 1892, et n'ont donc pas été renumérotées à l'Etat. Leur tender modifiés ont été utilisés par la suite sur les 121 série 2601 à 2610.

1875: les 120 série 2231 à 2234

Ces 4 machines ont été construites par la sté Corpet à la Courneuve pour la Cie des chemins de fer Nantais.

Elles ressemblaient aux machines du type 030 série 3009 à 3010, à l'exception du premier essieu porteur.

Elles ont été utilisées sur des trains voyageurs, mixtes et messageries sur les lignes Nantes Pornic, Saint Nazaire Guerandes, Saint Nazaire Le Croizic, Paimboeuf à Machecoul. Elles étaient affectées aux dépot d'Escoublac et Nantes.

Elles ont eu un service très court à l'Etat et sont réformées entre 1894 et 1895, et n'ont donc pas été renumérotées.

1879: les 120 série 2009 à 2068

Mise en service par le réseau de l'Etat, ces machines reproduisent les machines de la Vendée série 2001 à 2008. Seul le foyer avait été dimensionné plus généreusement.

Entre 1894 et 1896, huit machines sont transformées en 121.

Les machines ont été renumérotées 120-021 à 071 en 1909.

1883: les 120 série 2069 à 2099 et 2500 à 2528

Cette série de machine est également inspirées des machines précédentes, mais un aménagement a été porté à la distribution, utisant la distribution à tiroirs cylindriques créée par Mr Ricour, alors ingénieur en chef du réseau.

Machine 120-2074 (coll D.Lalizel)

Machine 120-2078 Trizac (coll Ph.Willaert)

Machine 2503 "La Valette" (coll Ph Willaert)

En 1883, la machine 2071 a été munie de carénage dits "surfaces de moindre résistance".

Entre 1894 et 1896, dix machines sont transformées en 121 par agrandissement de la partie arrière.

En 1909, ces machines sont renumérotées 120-072 à 118.

 

Les machines des séries précédentes ont été utilisées au service des trains express, direct, omnibus et messageries.

Elles ont notamment circulé sur les lignes Paris-Montparnasse à Bordeaux, Nantes Bordeaux, Tours - Chateauroux et bien sûr sur les lignes des Charentes et de Vendée.

Elles ont circulé jusqu'en 1935 et une partie du parc a été cédé à des compagnies privée.

La machine 120-054 a été conservée pour le musée du chemin de fer de Mulhouse.

 

1887: Premières transformations.

Devant les charges sans cesse croissantes et le besoin de devoir engager parfois des machines en double traction, le réseau de l'Etat décide d'augmenter la puissances de ses machines.de ses machines. L'augmentation de la longueur du foyer nécessite d'allonger l'arrière des locomotives et l'ajout d'un essieu arrière.

En 1887, le réseau transforme la 120-2520 en machine type 121.

Elle sera renumérotée 121-001 en 1909.

1889: 121 série 2601 et 2602 à 2610

En 1889, le réseau de l'Etat fait construire aux ateliers des Batignolles une machine 121 reprenant globalement les caractéristiques de la 2520 modifiée en 1887.

Mr Bonnefond, ingénieur aux ateliers, utilisera pour la distribution inspirée du système Corliss, à obturateurs et à déclic. Cette distribution pilotait deux tiroirs d'admission placés en partie supérieur du cylindre et un tiroir d'échappement placé en partie inférieure.

La 121-2601 participe la meme année à des essais organisés par la PLM. Après ces essais, le réseau de l'Etat lance une série de 19 machines complémentaires.

serie 2600 à distribution Bonnefond (coll D.Lalizel)

Les machines sont renumérotées 121-002 ( ex 2601) et 121-051 à 069 en 1909.

1894: les transformations complémentaires:

Entre 1894 et 1896, le réseau modifie quelques machines 120 en 121:

Machine 120-2604 transformée (coll D.Lalizel)