Les compagnies primitives de l'Ouest 1837-1855:

 

  

Le Rouen au Havre

 Mise à jour 7 avril 2008 µ

 

La ligne de Rouen au Havre est concédée en 1843 à Mm Laffite et Blount, qui créé une compagnie indépendante de la compagnie de Paris à Rouen.

Elle se heurte assez tôt à des difficultés de tracé, certaines communes souhaitant absolument le passage du train sur leur commune. Les travaux sont octroyés à l'entreprise Mackenzie et Brassey.

Des difficultés techniques apparaissent aussi notamment à Rouen pour le creusement du tunnel Sainte Catherine. L'achat des terrains se revele aussi très difficile.

Par ailleurs, la chambre des députés demande l'ouverture d'un embranchement de Bolbec à Fécamp, ce qui augmente considérablement le budget de départ. Cette situation amène la compagnie du Havre a voter un nouvel emprunt en 1845.

Coté exploitation, la compagnie du Havre avait opté pour une exploitation commune avec le chemin de fer de Rouen, choix facilité puisque Laffite dirigeait les deux compagnies. Cette exploitation commune permit de mettre en commun certains services administratifs et batiments. Le contrat qu'avait la compagnie de rouen avec Buddicom sera étendu à la compagnie du Havre.

Les travaux étaient bien avancés lorsqu'en mai 1846, le viaduc de Barentin achevé depuis quelques jours s'écroule. Cet écroulement sera imputé à la maçonnerie d'une des piles et l'administration, qui avait un temps demandé la démolition de l'ouvrage, sera particulièrement attentive aux travaux de restauration.

En raison de ces déboires, la ligne n'ouvre qu'en mars 1847.

 


Le matériel roulant

L'accord passé avec la société Buddicom pour la traction des trains avait amené à commander la construction de deux séries de machines par ce constructeur:

- 10 locomotives destinées au service voyageur de type 111. Ces machines seront numérotées 73/82 puis 141 à 150 en 1855.

- 22 locomotives destinées au service marchandises de type 030. Ces machines seront numérotées 51 à 72, puis 401 à 425 en 1855

Ces machines seront transformées en 021 en 1850, par simple suppression de la bielle d'accouplement arrière. L'essieu arrière a visiblement été remplacé par un bissel ultérieurement.

 


Voitures et wagons

 

 

 

 

 

   
   

 


 

 

 


Pour en savoir plus:

La machine Locomotive en France, B.escudié et JM.Combe, editions CNRS, IBSN 2-7297-0339-X

Le Train n°74 et 75 "les locomotives de Mr Budddicom auraient 150 ans"